Le lendemain matin, Woking était tout blanc sous un manteau de 30 cm de neige.
En effet il n’avait pas neigé autant depuis 18 ou 20 ans et les services de voirie avaient été pris au dépourvu. Il a fallu travailler un peu pour dégager notre voiture et Ya-Lien a décidé de travailler à la maison. Elle a bien fait, car les trains ne marchaient pas.
Moi, je suis allé jusqu'à l’autoroute, mais un camion s’était mis en travers et, après être resté coincé un bon bout de temps, j’ai dû faire demi-tour. Étant parti à 7 heures, j’étais de retour à 11 h 30 ayant fait 15 km. Quelques jours plus tard, j’appris qu’il eût fallu que je partisse cinq minutes plus tard, un accident au bout de la rue m’eût alors fait rebrousser chemin beaucoup plus vite et je n’aurais pas perdu tout ce temps.
Nous en avons profité pour aller faire un petit tour dehors voir les bonshommes de neige et lancer des boules de neige.
Mardi, les routes principales étaient dégagées alors j’ai pu aller travailler, mais les trains ne marchaient toujours pas vraiment.
Le reste de la semaine, notre rue était toujours une véritable patinoire, car il n’y avait plus de sel dans le Surrey et une semaine plus tard, il y a toujours de la neige sur quelques toits.
Maintenant, Ya-Lien se réveille tous les jours en me demandant s’il a neigé.
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