dimanche 23 novembre 2008

Le musée de la littérature taïwanaise

Le temple de Confucius à Tainan
Un dimanche matin, après avoir visité le temple de Confucius à Tainan, nous sommes allés juste derrière, dans l’ancien hôtel de ville de Tainan. Depuis que la mairie a déménagé dans un bâtiment moderne, l’ancien édifice, un monument historique de style colonial japonais a été converti en un musée de la littérature taïwanaise.
Le mur du temple sur la route du musée

La France à Taïwan À l’entrée, il y a une librairie pour enfants qui par hasard avait un thème français ces jours là. Seulement quelques BD de Tintin ou deux, trois exemplaires du Petit Prince, mais quand même une bonne pub pour la France.
Chronologie des écrivains taïwanais

Le musée lui-même est certainement très intéressant, Il y a des petites biographies des écrivains taïwanais les plus célèbres le long d’un mur chronologique, puis il y a des salles sur certains thèmes. Une sur les écrivains durant la colonisation japonaise où l’on trouve de nombreuses photos et reproductions d’intérieurs d’époque. Une salle où se trouvent de nombreux manuscrits de divers écrivains locaux et puis une autre salle dédiée à la diffusion de la littérature taïwanaise à l’étranger. Dans cette salle on trouve même deux livres en Français : La Femme du boucher d’Ang Li, non pas le cinéaste local, mais l’écrivaine.
Une salle du musée

Dans le musée Si mon niveau de chinois était un peu au dessus de débutant, j’aurais sans doute encore plus apprécié cet excellent musée, bien que même un Chinois aurait parfois des difficultés car il s’agit vraiment d’un musée de la littérature taïwanaise et non pas chinoise. En effet ce musée a été créé pour affirmer une identité. D’abord celle des Chinois installés de longue date sur une ile qu’ils on faite la leur et qui ne veulent pas se soumettre à un pouvoir centralisé si éloigné, ensuite celle des Taïwanais qui ne veulent pas perdre leur identité lors de la colonisation japonaise, et enfin celle des Taïwanais citoyens d’un état taïwanais qui veut se démarquer de son voisin continental et met en valeur ses cultures indigènes. En fait, c’est un musée très politique et ayant vu qu’il n’y a pas de musée de la littérature française à Paris, je suis étonné qu’il n’y ai pas de « Museu de literatura en català » à Barcelone ou de « Euskera literatura musea » à San Sebastian. J’ai quand même trouvé un, sans doute très politique, musée de la littérature francophone à … Bruxelles.

lundi 3 novembre 2008

La tour Taipei 101

Taipei 101
La dernière fois que j'étais allé à Taipei, la tour Taipei 101 n'était pas terminée. Cette fois, j'ai eu la chance de pouvoir visiter la première tour au dessus de 500 m, et pour quelques mois encore, la plus haute du monde.
L'entrée pour les touristes est au 5e étage d'un centre commercial de luxe; futés ces Taïwanais, ils espèrent qu'on va faire quelques emplettes.
DSCF4299
Une fois les tickets achetés, on prend l'ascenseur le plus rapide du monde (un petit film ici) pour arriver au 89e étage, à 383 m en moins de 30s. À titre de comparaison, la tour Eiffel culmine à 325 m.
Ce jour était assez venté, et malgré sa célèbre boule de stabilisation, la tour tanguait pas mal, et je n'avais sûrement pas envie qu'il y ait un tremblement de terre; tout comme les typhons, ils sont assez fréquents à Taïwan. La plateforme d'observation extérieure, n'était pas ouverte, c'est dommage, ça doit sans doute être encore plus impressionnant.
La boule de stabilisation
Au 89e étage, il y a une boutique de souvenirs et même des boites à lettres. Nous y avons posté une carte qui a mis un mois et demi à arriver en France. L'ascenseur est rapide pour les touristes mais le facteur prend sûrement les escaliers. Il y a aussi des longues-vues payantes, mais comme Taipei est pratiquement toujours perdu dans le « smog », nous n'avons pas essayé.
Dans la tour 101 On ne vois pas grand chose
Le retour au rez-de-chaussée est très rapide et je me sens soulagé: pas de tremblement de terre. En fin de compte, la tour Taipei 101 est juste un très haut immeuble, je ne suis pas sûr que, seule comme elle est, elle apporte beaucoup à l'urbanisme de Taipei, un peu comme la tour Montparnasse à Paris; l'immeuble est toutefois plus attrayant, surtout lors des feux d'artifice du nouvel an.
Vue de Taipei