dimanche 31 mai 2009

Une visite au monastère de Fóguāngshān : 佛光山

Après avoir lu le blog de Sabrina, j’ai voulu aller faire une visite au monastère de (fó guāng shān). C’est un monastère bouddhiste fondé en 1967 à (dà shǔ) dans le comté de Kaohsiung par le maître (xīng yún). Un dimanche, le beau frère de (yǎ lién) nous y a conduits avec toute sa famille.

L'arrivée à Fo Guang Shan Le plan d'accès

La porte d'entrée

C’est un énorme monastère mais c’est aussi, pour les touristes comme moi, une sorte de bouddhaland. D’ailleurs la surfréquentation touristique a forcé le fondateur à demander la fermeture du monastère entre 1997 et 2000 quand le président a demandé poliment sa réouverture. Il y a des bouddhas partout, il y en a des petits, des grands, des blancs, des gris et des dorés… et comme on est à Taïwan, bien sûr, des bouddhas tout mignons!

Il y a des Bouddhas partout Trop migon le Bouddha

Après avoir fait un petit tour, nous sommes allés au restaurant du monastère. C’est en fait aussi un peu une cantine et certains moines viennent y manger. Bien sûr, la nourriture est végétarienne, ce qui ici exclu aussi les oignons et aulx. Mais ce qui est surprenant, c’est qu’il n’y a pas d’addition, juste une boite qui accepte nos donations.

La cantine de Fo Guang Shan

Après avoir mangé, nous sommes allé voir la grande salle où se trouvent trois énormes statues de bouddhas dorées. Il y a Amitābha ((ā mí tuó fó)), le bouddha le plus populaire à Taïwan et ses deux assistants.

La grande salle Amithaba et ses deux amis Je suis à côté pour montrer la taille

Derrière cette salle se trouve une exposition d’art d’inspiration bouddhiste. Malheureusement, les photos sont interdites. Nous avons aussi fait un petit tour entre les bâtiments et les jardins.

Un des nombreux bâtiments Il y a quelques jardins
Un moine passe Le jardinier

Nous sommes enfin arrivés au clou du spectacle le bouddha Amitābha doré de 36m de haut.

Le grand Bouddha Je suis en bonne companie
Une vue du monastère Un moine inspecte les statues

Après cette journée, il était temps de rentrer tranquillement dans la cohue de Tainan.

dimanche 17 mai 2009

Un tour sur la côte dorée de Tainan: 台南黃金海岸

Un soir, une amie de (yǎ lién), Jean, nous a invités au restaurant puis nous a conduits nous promener sur la côte dorée de Tainan. C’est une promenade le long de la plage qui est généralement très animée le soir. Mais ce soir là, la plage était presque déserte.

la côte dorée de Tainan

En effet, il faisait un peu frais et il y avait un vent assez fort qui venait du détroit de Taïwan. On pouvait voir que l’endroit est généralement animé, il y avait des bars sur la plage avec de la musique taïwanaise à plein volume. De petites camionnettes nous proposaient des brochettes de calamar et des bouteilles de bière de Taiwan. Mais ce soir là, sans doute à cause du vent, nous étions presque les seuls sur la plage ce qui pour Taïwan rendait l’endroit un peu bizarre.

Si la baignade n’était pas interdite, à cause des grosses vagues style Méditerranée calme, nous y retournerions sûrement mais le seul souvenir que nous en avons vraiment gardé c’est un rhume qui suit (yǎ lién) depuis maintenant 5 semaines.

samedi 2 mai 2009

Un resto sympa en plain air

L’été dernier, à notre retour de Taipei, nous étions allés manger dans un petit restaurant sympa, sous un figuier des Banians, sur une petite place entre deux temples. Après une journée passée sous le soleil tropical, c’était reposant. Ce genre d’endroit se trouve de plus en plus rarement et Tainan est le bastion de la culture taïwanaise traditionnelle.

Le resto sous le banian Le temple sur la place

Le problème c’est que pour arriver à cette place, il faut trouver la bonne ruelle. Enfin, après avoir cherché un peu, nous avons retrouvé l’endroit. C’était maintenant plein à craquer. En effet, nous étions un vendredi soir, et toutes les familles et amis de sortie s’étaient retrouvés là.

La foule du vendredi soir

Nous avons de justesse réussi à avoir une table dans un coin. Pendant que (yǎ lién) et sa sœur allaient acheter du thé glacé dans une célèbre petite boutique,(shuāng quán hōng chá), ouverte depuis plus de 60 ans, dans les toutes petites ruelles alentour, une fille légère et court vêtue vint faire le tour de notre table essayant de nous vendre son kaoliang de Jingmen. Elle n’eu pas beaucoup de succès à notre table mais il y avait beaucoup d’autre tables plus assoiffées que la nôtre.

(yǎ lién) et sa sœur sont ensuite allées passer commande. Il fallait se battre pour y arriver mais ça vaut la peine car il y a un choix de poissons et fruits de mer très frais qui sont mis sur le barbecue ou frits à la demande. Heureusement pour moi, ils font aussi du porc et des brochettes de poulet.

Il faut se battre pour passer commande Le comptoir de fruits de mer

Après quelques minutes, tout est très rapide à Taïwan, notre table était couverte de plats tout chauds qui disparurent rapidement.

Une table bien couverte

Le ventre bien plein, à la fin du repas, nous nous sommes promenés dans les ruelles du quartier avant de rentrer. Une très bonne soirée traditionnelle pour bien commencer nos vacances.

samedi 25 avril 2009

À Taïwan, on ne veut pas de ma pomme!

Lors de notre précédente visite à Taïwan, (yǎ lién) avait promis à son neveu, (Qí Feng), que nous viendrions lui rendre visite pour son anniversaire. Nous voici donc de retour, fin mars, à l’aéroport de Kaohsiung.
C’est là que j’ai failli me faire arrêter pour avoir essayé d’importer une arme biologique de destruction massive. En effet, au fond de mon sac à dos, il me restait une pomme qui venait du Royaume-Uni.

Moi et ma pomme à l'aéroport

Me voilà en train de faire hara-kiri avec ma pomme. Maintenant qu’en plus à Hong-Kong j’avais essayé de faire passer plus de 100 ml d’eau, je suis sûr que ce blog est sous surveillance par les RG, le FBI ou leurs équivalents Chinois et Taïwanais.

lundi 9 février 2009

La tornade blanche

Dimanche dernier, il a commencé à neiger dans la soirée. Nous ne nous sommes pas inquiétés de quelques flocons.
Le lendemain matin, Woking était tout blanc sous un manteau de 30 cm de neige.
Woking sous la neige
En effet il n’avait pas neigé autant depuis 18 ou 20 ans et les services de voirie avaient été pris au dépourvu. Il a fallu travailler un peu pour dégager notre voiture et Ya-Lien a décidé de travailler à la maison. Elle a bien fait, car les trains ne marchaient pas.
Moi, je suis allé jusqu'à l’autoroute, mais un camion s’était mis en travers et, après être resté coincé un bon bout de temps, j’ai dû faire demi-tour. Étant parti à 7 heures, j’étais de retour à 11 h 30 ayant fait 15 km. Quelques jours plus tard, j’appris qu’il eût fallu que je partisse cinq minutes plus tard, un accident au bout de la rue m’eût alors fait rebrousser chemin beaucoup plus vite et je n’aurais pas perdu tout ce temps.
Nous en avons profité pour aller faire un petit tour dehors voir les bonshommes de neige et lancer des boules de neige.
Notre rue enneigée
bonshommes de neige


Mardi, les routes principales étaient dégagées alors j’ai pu aller travailler, mais les trains ne marchaient toujours pas vraiment.

Le reste de la semaine, notre rue était toujours une véritable patinoire, car il n’y avait plus de sel dans le Surrey et une semaine plus tard, il y a toujours de la neige sur quelques toits.

Notre rue quelques jours plus tard

Maintenant, Ya-Lien se réveille tous les jours en me demandant s’il a neigé.

dimanche 8 février 2009

Le nouvel an chinois à Londres


Le 26 Janvier 2009, l’année du buffle (牛) commençait. Le week-end précédent, il y avait eu une petite fête des Taïwanaises de Woking chez Joyce qui a une grande maison. Là nous avons tous partagé une fondue Chinoise qui, avec les raviolis, est un des plats traditionnels du nouvel an.

Le nouvel an chez Joyce

Pour le jour du nouvel an, avec (yǎ lién), nous avions pris un jour de congé pour nous rendre à Chinatown, dans le centre de Londres. Nous avons assisté à la danse du lion sous les lampions qui avaient été installés pour les célébrations, mais il n’y avait pas grand chose car à Chinatown, les principales célébrations sont le week-end après le nouvel an.

Danse du lion à Chinatown Danse du lion à Chinatown

Nous avons mangé chez « Leong’s Legends » un restaurant qui se veut taïwanais puis avons acheté notre décoration du nouvel an qui depuis a pris le nom de (xiǎo niú niú) (Petite Vavache). En effet, 牛 n’est pas vraiment un buffle mais désigne tout bovidé.

小牛牛

Le week-end suivant, nous ne sommes pas allés à Londres mais comme Woking a une importante communauté chinoise, il y avait quand même des danses de lions dans la rue.

Image007

dimanche 25 janvier 2009

Retour en Angleterre par l’aéroport Hello Kitty


On attend avec Hello Kitty À Taïwan, tout ou presque, peut être fait avec « Hello Kitty », c’est donc sans grande surprise que nous nous sommes trouvés dans le hall de départ « Hello Kitty » pour notre retour en Angleterre. En effet, EVA AIRWAYS, l’une des compagnies aériennes taïwanaises, a un avion entier dédié à la petite chatte et ses amis. Cet avion est bien sûr tout rose et vous emmène au monde merveilleux de « Hello Kitty », à Sanrio Puroland au Japon.

La porte Hello Kitty La porte Hello Kitty

Heureusement, nous n’avions pas un avion tout rose. Nous avons même eu la chance d’avoir des sièges à l’étage. C’est toujours la classe économique mais dans une plus petite cabine, donc plus confortable.

On voyage avec Hello Kitty

Conseil : Si vous prenez un Boeing 747 avec EVA demandez des places au numéro supérieur à 80. Bonne chance.